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dant, à droite et à gauche, si personne ne nous voit. En deux minutes nous voilà à la mer, sans nous être adressé une seule parole, sans nous être fait le plus petit signe d’intelligence, et nous nageons tout habillés et le moins bruyamment que nous pouvons, vers l’embarcation la plus rapprochée de nous. Ivon saisit le premier le plabord du canot : j’y monte presque aussitôt que lui. Des chaînes et un cadenas fixaient les avirons et le gouvernail, sur les bancs. La chaîne se brise entre les vigoureuses mains de mon compagnon. Les marins ont toujours un couteau sur eux : c’est leur lancette, leur trousse, l’instrument enfin qui souvent leur sauve