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le ciel qui le recouvrait. La rade de Plymouth nous restait à droite. À gauche, les sinuosités du rivage nous laissaient voir de petites baies, qui devaient se trouver dans le Sud-Est. Après avoir pris nos relèvemens, selon les données que nous fournissait notre mémoire ou le peu de connaissances que nous avions des lieux, déjà parcourus par nous, Ivon pensa que nous devions nous trouver assez près de Bigbury. Exténués par la fatigue et par les émotions qui avaient accompagné notre marche rapide, nous nous asseyons sur le haut d’une côte, où la mer venait doucement briser ses lames paisibles et régulières.

Nos réflexions, en ce moment,