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me passe un schall sur les épaules, après que j’eus défait avec assez peu de complaisance, ma veste et mon gilet. L’autre abaisse et replie en dedans mon col de chemise, non sans faire remarquer encore la blancheur de mon cou. On m’arrange les cheveux sous mon vaste chapeau. On dénoue et l’on renoue une seconde fois les rubans qui le fixent sur ma tête. Il ne manquait plus qu’une robe. Mon travestissement, commencé dans le bureau même du maître de la maison, ne pouvait guère s’achever que dans l’appartement de la maîtresse, et la porte de communication était ouverte.

Une robe m’est jetée sur le lit, et, sans attendre qu’on m’indique ce qui me