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chapeau à terre, et prenant une attitude gymnastique.

Ivon n’était pas très-patient. Peu familiarisé avec les règles académiques de la boxe, il allonge un bras nerveux sur le fort-à-bras, qui lui riposte par un coup de poing sur l’œil. Ivon ne se connaît plus : criblé de horions, il imprime ses doigts musculeux dans les flancs essoufflés de son adversaire, à qui il fait perdre la respiration ; et l’enlevant au sol sur lequel le fort-à-bras cherche inutilement à se retenir, il le jette expirant sur l’arène, par-dessus sa tête qu’il lui a préalablement enfoncée dans la poitrine. Le fort tombe sur le carreau, d’où on l’enlève sans connaissance comme un