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Français expiaient le tort d’avoir servi leur patrie et le chef qu’ils avaient choisi pour les gouverner.
On a déjà dit les incroyables tortures que pendant onze ans avaient eus à subir les mille ou douze cents prisonniers qu’on enfermait à bord de chaque ponton. Je ne parlerai ici que des prisons de terre.
Deux ou trois grandes casernes, dans lesquelles on aurait logé à peine cinq à six cents soldats, suffisaient pour emprisonner trois à quatre mille Français. Des morceaux de toile suspendus dans tous les sens, depuis le pavé jusques à la toiture de ces édifices délabrés, servaient de lits aux captifs ; quatorze onces de pain noir et