Page:Corbière - Le Négrier.djvu/342

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

d’un commandant ! Ivon, transporté de rage, voulait se tuer. Nous l’avions amarré, pour l’empêcher de se jeter à la mer ou de se donner un coup de poignard. Chaque fois qu’il voyait paraître le commandant ou un officier anglais, sur le gaillard d’arrière et près du grand mât, il l’injuriait, l’insultait, jusqu’à ce que la rage lui eût fait perdre haleine.

Nous arrivâmes bientôt à Plymouth, sur le Gibraltar, ou plutôt sur notre corsaire, porté par le vaisseau anglais.