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froidissement apparent m’inquiétait peut-être moins qu’il ne m’irritait. On aurait dit, toutes les fois qu’elle pressait vivement ma main, ou qu’il lui arrivait de m’embrasser encore, qu’elle se reprochait les marques de tendresse qu’autrefois elle me prodiguait avec tant de plaisir et de confiance. Il me fallait sortir de cet état de gêne et de doute. J’exprimai de mon mieux à Rosalie ce qui se passait en moi ; je la grondai presque du changement que je croyais avoir remarqué en elle. Un amant bien expérimenté n’aurait peut-être pas mieux fait pour obtenir beaucoup, que moi en cette circonstance pour n’obtenir qu’une simple explication.