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ajouter au désir que j’avais de quitter Roscoff. Depuis quelque temps, j’avais cru remarquer dans Rosalie une espèce de contrainte qui me désespérait et dont je ne pouvais m’expliquer la cause. Ces caresses innocentes, auxquelles elle se livrait auparavant avec tant d’abandon et de bonheur, semblaient l’affliger et l’effrayer. Moi- même, quelquefois troublé, embarrassé, quand je me trouvais tout seul avec elle, je commençais à rechercher avec plus d’ardeur sa présence, qui cependant me faisait éprouver moins de félicité qu’au commencement de nos naïves amours. Je sentais plus que jamais je ne l’avais fait encore, que Rosalie me chérissait, et son re-