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café, et pour faire leur cour à la maîtresse du logis, ils saisissaient tous un prétexte pour consommer beaucoup. Ce qu’avait prévu Ivon, arriva : la chaudière à punch ne quittait plus les fourneaux du laboratoire. Les verres remplis sans cesse circulaient autour des tables, trop petites pour la foule des buveurs et des adorateurs. Ivon, présidant à la confection de ce qu’il appelait les rafraîchissemens, se distinguait par le zèle avec lequel il buvait le punch au rhum, pour encourager les habitués. Quant à Rosalie, coquette comme le sont toutes les femmes que tout le monde courtise, elle ordonnait le service, comptait l’argent, attirait les pratiques par son