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Un homme à bord soutenait notre courage : c’était Ivon : il ne dormait plus ; mais il buvait et fumait toujours. Depuis que nous avions quitté le corsaire, il n’avait pas tiré ses grosses bottes, qui lui couvraient les cuisses. Souvent, je l’avais vu visiter et maintenir en état, quatre petits canons que la prise avait sur son gaillard d’arrière. Il avait eu soin aussi de s’assurer de l’existence de quelques barils de poudre qui se trouvaient dans une des soutes de la chambre. Avec cela, disait-il, nous pourrions nous défendre d’une embarcation qui voudrait nous accoster.

L’occasion d’employer les canon