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Le reste de sa fortune revenait à sa mère. Je savais qu’il avait un frère qu’il aimait beaucoup, et je fus surpris de ne retrouver, dans l’expression de ses dernières volontés, aucune disposition favorable à celui-ci… Je ne voulus accepter que le journal de mer de mon compatriote. C’est cet écrit, aussi bizarre que les événements qui l’ont produit, aussi vague que le caprice qui l’a dicté, que je me suis appliqué à mettre un peu en ordre, en traversant une douzaine de fois l’Océan.