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mer pas tant les riches, & ſuperbes treſors, de ce monde, que les ardantes, & déucieuſes afféxions, à vous rendre perpétuellement, treshũble ſeruice, Plaiſe vous donques (Sire) de votre roiale, & naïue bõté, receuoir ce petit mien labeur. Lequel, étant de ſoi fort imperfait & manque, s’il êt ſi heureux d’être publié, ſouz l’enſeigne de ce grand, & immortel nom de VALOIS, il ſe reſentira, à l’auenture quelque peu, du fruit de cette immortalité. Et s’il i auoit (par diſgrace mienne) quelques mots épineux, & großierement rudes, ſentans par trop le ramage de ma patrie. il vous plaira (Sire) les excuſer, & prendre mon afféxionnee volonté, en ſi bonne part, que de toutes les forces de mon eſprit, ie ſupplie le bon Dieu, vouloir conſeruer en vous les graces, dêquelles il vous a ſi largement doué. icelles augmenter, & acroître, à ſon honneur. les promouuoir, à ſa gloire : & éleuer, à votre grãdeur :

me faiſant demeurer à iamais,
Votre treshumble, &
treſobeïſſant ſeruiteur
De
Toloſe
cexv Mai. M. D. L viÿ.