son compagnon, pour le fauucr, con tcftoit deuant le Roi, de toutes ses forces, qu’il étoit Oreftes. voulant mourir pour son ami. & Oreftes, au • côtraire a(fcuroit, que c’étoit lui mê-" mes. ne voulant en aucune maniéré souffrir, que l’honnête impofturc de Pyladcs, son parfait ami, luifût mor tellement dômagcablc ^ La réponce donques, de ZcnoCittique, fut bonne. quand interrogé, lequel étoit vc ritablcmcnt ami. répondit, "v» w»« mime ‘.Ce qu’Aristote aufsi, a en- ^ feigrté, difât.qu’Amitié, êtvne ame, ^^7"—^ qui habite en deux corps Et Plu- U yie des tarque écrit, en quelque lieu, que l’amitié, ne reçoit rien, que ne soit fcmblable. car de dire, de sentir, dc voù- « </« £<« loir, 8c de concire, vne même cho- fnx.xZ se. cet dit il, la vraic, parfaite, 8c entière amitié.partât que c’êt vne apie, ’ ^
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