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DE
J. J. ROUSSEAU.
Extrait du Journal de Paris, des N.os 251, 256, 258, 259, 260 & 261 de l’an VI.


Aussitôt que j’eus pris lecture de la correſpondance de J. J. Rouſſeau avec Duſaulx, publiée par ce dernier, je formai le deſſein d’en faire l’extrait, & de répondre aux obſervations qui y font jointes. Je reçus, dans l’intervalle, l’excellent morceau du citoyen Villeterque. Quoique je ne fuſſe pas entièrement de son avis, j’ai cru que je ne devois pas en priver le public, & qu’il me reſtoit une part aſſez grande qui pouvoit ſe publier ſéparément. Je préſume que ceux de nos lecteurs qui auront lu ce morceau dans le N° du 29 floréal de ce journal, me ſauront gré de lui avoir donné la préférence.

J’ai remarqué d’abord qu’à travers l’eſpèce de culte que Duſaulx rend à J. J., il règne dans tout le cours de ſon ouvrage une amertume dont lui donnent l’exemple tous ceux qui, comme lui, ont éprouvé les effets de ſon