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les résultats sont d’autant plus brillants que, de nos jours, ce sont en général des hommes d’un mérite éminent qui se vouent à ce genre de recherches.

« Et remarquez bien que les sacrifices qu’on fait pour reculer les bornes des connaissances humaines, ou simplement pour en conserver le dépôt, ne doivent pas être condamnés, même lorsqu’ils ont rapport à celles dont on n’aperçoit pas l’utilité immédiate. Toutes les connaissances se tiennent. Il est nécessaire qu’une science purement spéculative soit avancée, pour que telle autre, qui a donné lieu aux plus heureuses applications, le soit également. Il est impossible d’ailleurs de prévoir à quel point un phénomène qui ne parait que curieux peut devenir utile. Lorsque le Hollandais Otto de Guéricke tira les premières étincelles électriques, pouvait-on soupçonner qu’elles mettraient Franklin sur la voie de diriger la foudre et d’en préserver nos édifices ? entreprise qui semblait excéder de si loin les efforts du pouvoir de l’homme ! »