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Je songe qu’il faut vraiment de l’aplomb pour venir dans des salles, comme celle du Trocadéro, par exemple, et vouloir, avec une de ces légères fantaisies, s’emparer d’un public et porter le rire dans tous les coins d’un tel monument ; il faut une foi profonde dans ce qu’on dit, et surtout un excellent monologue ; c’est pourquoi je proclame haut la valeur comique des monologuistes, car ils ont fait rire avec des œuvres d’une gaieté particulière, dont l’intensité ne se révèle qu’à l’audition.

Que de gens m’ont dît : « Ces monologues sont idiots, je les ai lus : comment peut-