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Tu perdrais ton temps, va ! Que je te laisse vivre ?
Toi, l’un des meurtriers ? Je te tiens, je te livre
À la cour martiale ! Et que l’ordre soit bref !
Tu me demandes grâce ! Un commandant, un chef !
Vraiment, tu tombes mal et tu n’as pas de chance.
Mais vois donc, tout ici m’excite à la vengeance.
Prenant la soutane et la lui montrant.
Jusqu’à ce haillon, tiens ! par mon frère porté,Alors qu’il prodiguait l’or de sa charité,
À vous, les gueux, à vous, assassins que vous êtes !
Te faire grâce, moi ? Tu veux rire !
JACQUES LEROUX, se redressant.
Livrez-moi, car j’ai trop supplié. J’avais tort.
Mourons en brave ! Et vous que réjouit ma mort,
Sachez donc jusqu’où va votre bonne fortune :
Je suis Jacques Leroux, membre de la Commune.
MADEMOISELLE ROSE.
Vous !
JACQUES LEROUX.
Je haïssais d’instinct les mangeurs de bon Dieu.