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embrassé une dernière fois, voilà ce que je n’ai pas pu supporter.

« Quand j’ai appris cela, dans la loge de votre concierge, j’ai reçu le coup qui m’a tuée. Depuis ce jour affreux, j’ai comme de la glace autour du cœur. Tout de suite, j’ai commencé à me mal porter, et puis, deux mois après Armand, ma vieille tante s’en est allée à son tour et je suis restée toute seule. Je travaillais toujours,— il fallait bien !— mais comme une machine, et je restais des heures et des jours sans dire un mot, avec mon chagrin qui me rongeait. Ma seule consolation, c’était d’aller, le dimanche matin, porter des fleurs au tombeau d’Armand. Et, à propos de cela, madame, je vous remercie d’avoir laissé mes petits bouquets à côté des vôtres. C’est même ce qui m’a fait espérer que vous m’en vouliez un peu moins, que déjà vous me pardonniez presque. Enfin, je suis tombée tout à fait malade. Je ne pouvais plus travailler, j’étais sans ressources, et il a fallu aller à l’hôpital. Mais si vous saviez ce que j’ai souffert le premier dimanche que j’ai passé ici, en me disant que vous ne trouveriez là-bas que mon bouquet fané de la dernière fois et que vous