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fatigué d’une lutte inutile, a fini par se résigner. Son fusil reste au clou ; il ne cultive plus l’art détestable des Borgia, et maintenant les merles parisiens, qui savent que l’endroit est désormais tranquille, sifflent dans le verger du matin au soir.

Elle est arrivée, je vous l’assure, l’histoire de « l’homme qui remet des merles ». Je le connais, ce dilettante excentrique à qui il faut des oiseaux dans le paysage. Je connais aussi un autre voisin, un auteur dramatique, qui est furieux d’entendre ainsi siffler toute la journée. Cela lui rappelle ses premières représentations, et il vient de donner congé.