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de politesse. Sa voix me passa sur les nerfs comme une musique délicieuse.

« Alors elle commença à me parler de Simonne, et il me sembla que mon beau songe se transformait tout à coup en un cauchemar absurde et affreux. Cette femme me parlait, comme d’une chose conclue, de mon mariage avec sa fille ; elle me remerciait de ma démarche, tout en ajoutant qu’elle n’avait que peu de droits sur Simonne et qu’elle s’en rapportait à la sagesse de M. Daveluy. Elle faisait allusion à son passé avec un tact parfait, exprimait tendrement ses sentiments maternels... Et moi, comprenant à peine, moi, fasciné par son regard, enchanté par le son de sa voix, j’aurais voulu tomber à ses genoux, couvrir ses mains de baisers et la supplier de disposer de ma vie !

« Elle me parlait les yeux baissés, songeant sans doute que je devais connaître la faute dont elle avait honte, et une légère, une fugitive rougeur anima un instant son teint pâle, ainsi qu’un rayon de soleil sur un glacier. Et moi, pendant ce temps, — je suis un fou, soit ! mais c’est la vérité, — j’imaginais, dans un éclair de pensée, toute l’existence de cette femme. Oui ! j’imaginais son union