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I

Par une de ces soirées tristes et vides comme il y en a trop dans l’existence des vieux garçons, nous nous acoquinions au coin de mon feu, mon ami le commandant Dulac et moi. Assis dans le grand fauteuil, Dulac assujétissait de temps en temps son monocle et ne quittait pas du regard la fournaise de charbon de terre, comme s’il eût aperçu quelque chose de très intéressant au fond de ses grottes ardentes ; moi, j’étais sur la chaise basse, à l’autre angle de la cheminée, et je parcourais distraitement le journal du soir, que mon domestique venait d’apporter.

Dulac est mon plus vieil ami. A Louis-le-Grand, où