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tomber sa tartine de raisiné sur son pantalon ! Cet animal-là n’en fait jamais d’autres ; ça lui apprendra.) Mais ce sont les petites en blanc qui sont jolies ! Les blondes surtout ! Le voile de mousseline leur sied à ravir. Elles le savent bien, les coquines, et elles baissent les yeux pour se donner une mine plus virginale, et aussi pour regarder leurs gants de filoselle, les premiers qu’elles aient mis de leur vie. Pour les brunes, elles ont un peu l’air de mouches tombées dans du lait ; mais qu’importe, leurs mamans ne sont pas les moins fières. Oh ! les pauvres mamans ! elles se sont faites belles pour la circonstance, et elles ont arboré des toilettes qui révèlent des poèmes de misère et d’économie. Voilà une pèlerine de velours qui doit dater de l’Exposition de 1867, et voilà un cachemire français qui connaît certainement le chemin du Mont-de-Piété. Bah ! les fillettes qui les accompagnent sont quand même habillées tout battant neuf ; et, lorsque la pèlerine dit au cachemire : « Elle est joliment forcie, votre demoiselle », le cachemire répond d’un air satisfait : « Que voulez-vous ? A va sur ses treize ans. » Et la pèlerine conclut : « Comme ça nous pousse ! » Enfin, c’est un beau jour pour tout le monde, et les pères –