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À L’EMPEREUR FÉDÉRIC III


 
Salut, César ! Pour toi les pâles Destinées
Comptent-elles les jours, les mois ou les années ?
Pour un brave la mort n’est rien :
Tu l’affrontas jadis sur les champs de carnage ;
A présent, tu l’attends sans peur, étant un sage.
Tu te meurs, ― et tu le sais bien.

Certes, des caps bretons au fond des steppes russes,
Tous les hommes de cœur voudraient que tu vécusses ;
Et, pleins d’une touchante horreur,