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DIMANCHE DE JUIN


 

NUL ne sait s’amuser que les petites gens,
Dont le repos plus rare a la gaîté plus franche.
Je m’en vais aujourd’hui ― c’est l’été, c’est dimanche ! ―
Laisser mes prétendus plaisirs intelligents.

Ma mignonne, les nids vibrent de joyeux chants ;
Dans le ciel enivré la lumière s’épanche.
Je veux, par les blés verts, suivre ta robe blanche,
Et cueillir avec toi de gros bouquets des champs.