Page:Coppée - Œuvres complètes, Poésies, t4, 1909.djvu/53

Cette page n’a pas encore été corrigée

 

SAIS-TU que voilà dix ans, ma sincère,
Que nous nous aimons si fort et si bien ?
Et c’est, pour ma route, un poids nécessaire,
Ton bras confiant posé sur le mien.

Le charme profond par qui tu m’attires,
Pour jamais, ma douce, a su me fixer,
Depuis le moment où nos deux sourires
Se sont confondus en un seul baiser.