Page:Coppée - Œuvres complètes, Poésies, t3, 1888.djvu/260

Cette page n’a pas encore été corrigée

FLUX ET REFLUX

 

I



La nuit tombe et la mer descend.
Ma chère âme, allons sur la grève,
Auprès du flot retentissant !

Le doute m’assaille sans trêve.
M’aimes-tu vraiment ? J’ai rêvé
Que ta tendresse serait brève.