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SUR LA TERRASSE


DU CHATEAU DE R




Devant le pur, devant le vaste ciel du soir,
Où scintillaient déjà quelques étoiles pâles,
Sur la terrasse, avec des fichus et des châles,
Toute la compagnie avait voulu s’asseoir.

Devant nous l’étendue immense, froide et grise,
D’une plaine, la nuit, à la fin de l’été.
Puis un silence, un calme, une sérénité !
Pas un chant de grillon, pas un souffle de brise.