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Assise, – car la danse est un peu fatigante, –
Elle ôte son collier de perles, se dégante
Et tressaille soudain de frissons ingénus
En voyant au miroir son col et ses bras nus.
Puis le petit bouquet qui meurt à son corsage
Dans son dernier parfum lui rappelle un passage
De la valse où ce blond cavalier l’entraînait.
Elle cherche un instant sur son mignon carnet
Un nom que nul encor n’a le droit de connaître.
Tandis qu’entre les deux rideaux de la fenêtre
L’aube surprend déjà la lampe qui pâlit.

Mais la fatigue enfin l’appelle vers son lit ;
Et, dans l’alcôve obscure où la vierge se couche,
Un doux ange gardien veille, un doigt sur la bouche.
Mon rêve, éloigne-toi ! Le respect nous bannit.
C’est violer un temple et c’est troubler un nid
Que de parler encor de ces choses divines,
Alors qu’il ne faut pas même que tu devines.