Page:Coppée - Œuvres complètes, Poésies, t2, 1892.djvu/364

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Tu sais que cela ne peut pas durer,
Mon cœur ! mais, malgré la saison plaintive,
Un moment encor tâche d’espérer
Et saisis du moins l’heure fugitive.

Bâtis en Espagne un dernier château,
Oubliant l’hiver, qui frappe à nos portes
Et vient balayer de son dur râteau
Les espoirs brisés et les feuilles mortes.