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L’ÉCHO


J’ai crié, dans la solitude :
« Mon chagrin sera-t-il moins rude,
Un jour, quand je dirai son nom ? »
 
Et l’écho m’a répondu : « Non. »
 
« Comment vivrai-je, en la détresse
Qui m’enveloppe et qui m’oppresse,
Comme fait au mort son linceul ? »
 
Et l’écho m’a répondu : « Seul ! »