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CHANSON D’EXIL


Triste exilé, qu’il te souvienne
Combien l’avenir était beau,
Quand sa main tremblait dans la tienne
        Comme un oiseau ;
 
Et combien ton âme était pleine
D’une bonne et douce chaleur,
Quand tu respirais son haleine
        Comme une fleur !