Et presse le bercement
Si charmant
Qui lui livre sa maîtresse.
Elle a son seul point d’appui
Contre lui,
Qui touche ce que dérobe
L’écharpe qu’un vent mutin
Du matin
Fait flotter avec la robe.
Leurs beaux cheveux envolés,
Sont mêlés ;
Ils vont, rasant les fleurettes
De leurs jeunes pieds unis ;
Et les nids
Là-haut, sont pleins de fauvettes.
— Un baiser sur tes cheveux,
Je le veux !
Et je veux que tu le veuilles.
— Non, berger, car les grimpants
Ægipans
Sont là, cachés sous les feuilles,