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Et dans le bois abritant
Un étang,
Où les chevreuils viennent boire,
Ils sont allés, les heureux
Amoureux,
Suspendre leur balançoire.

Gaîment ils s’y sont assis,
Puis Thyrsis
Prit les cordes à mains pleines ;
Et voilà qu’ils sont lancés,
Enlacés
Et confondant leurs haleines.

Daphné, près de son ami,
A frémi
D’entendre craquer les branches,
Et, prise d’un rire fou,
Mis au cou
Du brun Thyrsis ses mains blanches.

Mais, fier du fardeau léger,
Le berger
La regarde avec ivresse