Page:Coppée - Œuvres complètes, Poésies, t1, 1885.djvu/309

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

JOUJOUX D’ALLEMAGNE

L’autre soir, je voyais la petite Marie
Rester, près de la lampe, en extase et sans voix ;
Car elle avait tiré de son coffre de bois
Ce jouet d’Allemagne appelé bergerie.

Les moutons étaient gros comme la métairie
Qui, certes, n’aurait pu loger les villageois ;
Les arbres sur leurs pieds naïfs étaient tout droits,
Et le vieux tapis vert jouait mal la prairie.