Ils logent loin ! Faire une lieue
En chantonnant quelques vieux airs,
L’été, sous la douce nuit bleue,
Et par les bons quartiers déserts ;
Aimer d’un amour très honnête ;
Avoir peur, en portant la main
À certain cordon de sonnette,
Dont on sait pourtant le chemin…
— Ah ! monsieur Paul !… — Mademoiselle !
— Mon père vous attend. Voyez.
Voici votre violoncelle,
Son violon et les cahiers. —
Demander comment va le maître,
Qui survient, simple et cordial :
Oh ! le bon moment ! — La fenêtre
S’ouvre sur le ciel nuptial ;
Les brises, déjà rafraîchies,
Entrent avec des papillons
Bien vite brûlés aux bougies,
Qui jettent de faibles rayons.