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Dans la plus étroite ignorance
Mure votre cœur tout vivant !
Que par les niaises pratiques
Et les dévotions d’autel,
Par le chant des fades cantiques
Et la lecture du missel,
Par la fatigue du cilice,
Par le chapelet récité,
A ce point votre âme s’emplisse
D’enfantine crédulité,
Que, ployant sous les disciplines
Et mortes avant le cercueil,
Vous vous sentiez bien orphelines
En voyant vos habits de deuil !