Cette page n’a pas encore été corrigée
XIV
Je ne suis plus l’entant et tu n’es plus l’espiègle
Qui naguère, le long des verts épis de seigle,
Effarions les oiseaux du printemps par nos jeux,
Ou qui marchions, le long des aubépins neigeux
Dont la branche en passant vous taquine et vous frôle,
Enlacés et l’épaule appuyée à l’épaule,
Parlant tout bas d’amour qu’on ne peut épuiser,
Et ton front juste à la hauteur de mon baiser.