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gissez, ma petite ! Est-ce de peur ou de honte ? Ah ! dame ! vous allez être bien fessée ! Quel joli petit cul ! Est-ce que votre maman le fouette souvent ?

Je lui donne quelques bonnes claques qui amènent le rouge sur les blanches rondeurs, et font gigotter de façon comique la pauvre petite, qui n’apprécie nullement ce préambule : « Oh ! oh ! assez, je vous en prie, vous me faites trop mal, Miss Coote ! Je ne puis pas endurer cela ! crie-t-elle, en commençant à pleurer.

Mademoiselle. — Ainsi, petites polissonnes, vous alliez vendre le fruit pour votre mère ? Répondez, Lucy.

Lucy. — C’est papa qui nous le donnait pour le porter chez nous.

Mademoiselle. — La vieille histoire d’Adam et Ève ; l’un a tenté l’autre. Alors, c’est votre papa le coupable ? Votre mère, tout à fait innocente, hein ?

Miss Coote. — Je crois qu’il ne me sera pas difficile de faire raconter à Minnie une autre histoire, Mademoiselle Fosse, ce sont de petites menteuses aussi bien que de petites voleuses. Essayez ma méthode, Mademoiselle.

De la main ouverte, j’applique une forte claque, bientôt suivie de plusieurs autres, sur les fesses de Minnie, qui braille et gigotte éperdument. Mademoiselle traite Lucy de la même manière et bientôt, les fesses claquées