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Pour la clarté du récit, je me désignerai par mon nom, comme les autres acteurs de cette scène piquante, et ainsi que je l’ai déjà fait dans mes lettres précédentes.

Miss Coote. — Je suis heureuse pour vous, madame White, que vous m’ayez laissé le soin de vous punir, car j’espère qu’après cela vous apprécierez les avantages de l’honnêteté. Mademoiselle Fosse, aidez Jane, je vous prie, à préparer Minnie pour la verge. Attendez ! attachez d’abord Mme White à l’échelle, sans quoi ses sentiments maternels la pousseraient à intervenir. Vous préparerez également Lucy. Si elles ne portent pas de pantalons, il faut en trouver un pour chacune.

Mme White, les larmes aux yeux. — Oh ! Miss Coote, ma bonne demoiselle ! Ne soyez pas trop sévère pour ces pauvres petites. J’aime mieux être trois fois plus maltraitée moi-même.

Elle est bientôt fixée par les poignets à l’échelle, mais sans que l’on ait touché à ses vêtements. Mes deux aides déshabillent alors Minnie et Lucy et exposent à nos regards leurs formes rondelettes. Mademoiselle prend Lucy, je me charge de la plus jeune, Minnie. Les pauvres petites sont pourpres de honte, surtout quand nous les étendons le derrière en l’air sur nos genoux ; elles n’ont évidemment pas l’habitude d’être examinées ainsi.

Miss Coote, à Minnie. — Comme vous rou-