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temps à autre, pour les corser, nous faisions venir Jane et nous la fessions dans nos chambres, ou bien elle aidait l’une de nous à fouetter l’autre, car je m’étais tout à fait adonnée aux plaisirs du fouet, et j’éprouvais, de son application, un bonheur tout spécial. Néanmoins, ces petites débauches n’avaient pas la même saveur que lorsque la victime ignore l’emploi de la verge et en tâte pour la première fois. Aussi, désirions-nous ardemment trouver quelque coupable remplissant ces conditions et que nous puissions sacrifier à notre ardent désir.

Notre jardinier, M. White était un homme de confiance qui avait dépassé la quarantaine. Sa femme était une fort accorte gaillarde d’environ trente ans. Ils avaient deux jolies petites filles de neuf et dix ans. Ils logeaient dans un cottage situé à l’extrémité de notre jardin, qui était très vaste.

Mme White aimait un peu trop la toilette, et les gages de son mari n’étant pas suffisants pour lui permettre de se passer ses fantaisies, elle trouva tout naturel de se procurer l’argent nécessaire en vendant pour son propre compte, à des voisins, moins bien pourvus que nous, les fruits et les légumes dont ils pouvaient avoir besoin, et qui, pensait-elle, eussent été perdus sans cela. Son mari n’y vit pas grand mal, car, ainsi qu’il nous le dit plus tard, Miss Coote était très bonne et très