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Mlle Fosse, et jamais je ne lui diminuai cette allocation élevée, car elle fut toujours pour moi une charmante compagne, se mettant en quatre pour favoriser mes amusements et me préserver des dangers possibles.

Ma chambre à coucher et celle de Mademoiselle communiquaient ensemble, de sorte que nous pouvions, la nuit comme le jour, jouir de notre tête à tête si cela nous faisait plaisir. La cuisinière et Mary occupaient une chambre en haut de la maison, le page avait un petit cabinet sur le même palier que nos chambres. Jane et Polly, que nous appelions ainsi pour les distinguer de l’autre Mary, occupaient une chambre également au même étage, où se trouvaient d’autres pièces libres pour nos invitées éventuelles. Il y avait en haut des salles inoccupées, dont une très spacieuse. Après m’être consultée avec Mademoiselle, je décidai de l’organiser en salle de punition, car j’avais résolu de maintenir sous une discipline sévère tout mon personnel. On y fixa des poulies au plafond, on la meubla d’échelles, de blocs, de crochets, d’un poste à fouetter, et aussi d’une sorte de pilori, permettant de fixer la pénitente en exposant seulement ses jambes et ses fesses et en l’empêchant de voir par qui elle était fouettée.

Mademoiselle et moi, prenions grand plaisir à nos « soirées lubriques », comme elle avait baptisé nos séances de flagellation. De