Page:Coote - Mémoires de Miss Coote, 1911.djvu/91

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 87 —

sée. Voyons donc de près comme je l’ai arrangé, votre gros cul. Tournez-le un peu devant ma figure… là… très bien. Ma parole, il n’est pas en trop mauvais état ! Dans huit jours, il n’y paraîtra plus. Il saigne un peu et voilà tout ! tenez ! tenez ! Et, passant mes mains sur ses fesses à vif, je les lui promenai ensuite sur la figure, en guise d’ultime outrage, et juste au moment où elle commençait à se ranimer un peu. On lui permit alors de se retirer dans sa chambre.

Quant à nous, réellement grises de champagne et d’excitation, nous courûmes dans les chambres les unes des autres, et toute la nuit se passa dans les plus lascives jouissances et les plus obscènes divertissements. Jamais je n’oublierai cette dernière nuit passée à l’école. Nous ne dormîmes pas une minute et l’arrivée du jour mit seule un terme à nos lubriques ébats.

Miss Flaybum fut invisible le lendemain, et la seule allusion qu’elle fit jamais à cette mémorable scène de justice distributive fut une somme élevée pour bris de verrerie sur la note de nos frais de pension.

Ici se termine la première, partie de mes aventures. À mon retour de voyage, je vous raconterai la seconde.

Votre amie affectionnée,

Rosa Belinda Coote.