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LETTRE I

Ma chère Amie,

Il y a longtemps, je le sais, que je vous ai promis de vous expliquer l’origine de ma prédilection pour la fessée, cette passion qui est, selon moi, une des plus délicieuses et des plus voluptueuses de la vie privée, spécialement pour une vieille fille de respectabilité aussi apparente que votre honorable amie. Les engagements doivent être exécutés et les promesses tenues, sans quoi, je ne pourrais guère espérer vous faire tâter à nouveau de ma jolie petite verge. Décrire, ou, plutôt, confesser mon voluptueux travers est pour moi une tâche très déplaisante et je me sens aussi honteuse en relatant ces choses par écrit que je le fus la première fois que la gouvernante de mon grand-père mit à nu mon petit postérieur empourpré pour le cingler sans pitié. Je me résigne toutefois, à commencer, à l’idée que c’est pour votre satisfaction que je vais travailler, et parce que, mon sujet m’échauffant,