Page:Coote - Mémoires de Miss Coote, 1911.djvu/83

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 79 —

chambre. Et que cette leçon vous soit profitable ; vous n’avez pas reçu la moitié de ce que vous méritiez. Tenez, voici ma signature, lui dis-je alors, en lui octroyant deux derniers coups entre les cuisses. Allons, mettez-vous à genoux, embrassez la verge et remerciez-moi.

Sous ce dernier assaut, elle hurle lamentablement : « Oh ! c’est horrible ! je me sens mourir, je meurs ! »

On la relâche alors, mais il lui faut se mettre à genoux, embrasser la verge, remercier humblement, et faire les plus plates excuses. L’assistance se repaît de son humiliation et de ses larmes, avec une joie non dissimulée, et, lorsqu’elle quitte la salle, dévorant sa honte, les jeunes filles lui font les cornes et l’accablent de leurs quolibets.

— Maintenant, Miss Andrey Clémentine Flaybum, à votre tour ! déclamai-je alors, et si vous vous avisez de résister, je vous préviens que vous serez fouettée dix fois plus fort que Miss Herbert.

Suffoquée par la scène précédente, la directrice demande grâce et supplie qu’on ne la dégrade pas ainsi devant toute l’école, mais nous nous montrons inflexibles, mes compagnes et moi.

Maria dépouille progressivement sa maîtresse, qui est un joli spécimen de maturité féminine ; elle a de beaux yeux bleus, une