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sidérée comme achevée, et, comme vous pouvez le supposer, j’attendais avec impatience l’époque où je serais affranchie de la férule de Miss Herbert et de sa patronne. Lady Clara, Laura et Van Tromp étaient parties. Cécile était devenue mon amie de cœur et j’aimais si tendrement Mlle Fosse qu’il était convenu avec mes tuteurs qu’elle viendrait vivre avec moi comme dame de compagnie, car on devait me faire une rente suffisante pour me monter une installation personnelle. Outre Cécile et moi, il y avait à l’école neuf ou dix grandes jeunes filles qui devaient également partir à l’époque de Noël. La perspective de perdre un tiers de ses élèves à la fois, contrariait beaucoup Miss Flaybum ; aussi donnait-elle plus libre cours que jamais à ses instincts tyranniques, en nous fouettant pour les plus innocentes peccadilles et en prenant un plaisir particulier à mettre les plus grandes à califourchon sur le dos d’une servante, la plupart du temps par séries de trois ou quatre à la fois. Aussi, notre rancune s’accumulait-elle et nourrissions-nous des idées de vengeance.

J’étais, par ailleurs, devenue en quelque sorte le chef des élèves, et avec mes camarades, nous faisions souvent ce que nous appelions des sacrifices à la verge, surtout aux dépens des plus jeunes élèves que nous entraînions dans notre dortoir. Elles n’osaient se