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J’accédai volontiers aux désirs de la voluptueuse française qui, renversant nos positions, s’allongea sur le dos et me fit coucher tête-bêche sur elle. Nous retroussâmes nos chemises sous nos aisselles pour mieux jouir du contact de notre nudité et ma figure se trouva enfouie dans la forêt poilue qui ornait le ventre de ma partenaire. Mademoiselle, la figure serrée entre mes cuisses, chatouillait ma petite fente avec quelque chose de doux et de chaud que je reconnus bientôt pour être sa langue. Elle la promenait gentiment tout du long, et, à l’intérieur, aussi loin qu’elle pouvait atteindre ; en même temps un de ses doigts s’était glissé dans le trou de mon derrière et y exécutait un va et vient délicieux.

Pour ne pas rester inactive, j’imitai tous ses mouvements, et plongeant ma figure entre ses cuisses, travaillai de la langue et des doigts dans ses plus secrets parages. Elle se tortilla et remua des fesses surtout lorsque je fus parvenue à introduire un doigt dans le petit trou et que je le fis entrer et sortir comme elle le faisait elle-même.

J’appréciais grandement le charme de ce jeu lascif si nouveau pour moi. Je glissais ma langue et mes doigts dans le réduit si luxurieusement ombragé ; je caressais, pelotais sa fente et ses fesses. De son côté, elle n’était nullement paresseuse à user avec moi de réciprocité et les savantes manœuvres de sa langue dans mon