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sont en train de faire comme nous ; entendez-vous leurs soupirs ? Oh ! n’est-ce pas exquis, ma petite Rosa ?

— Oui ! Oui ! murmurai-je d’une voix hésitante, car il me semblait que nous avions commis un acte répréhensible. Oh mademoiselle, est-ce vrai, elles font comme nous ? Vous êtes bien gentille de jouer ainsi avec moi ;

Mademoiselle. — Bien sûr ! Elles font comme nous. C’est le seul plaisir qu’on puisse avoir dans une école. Ah ! si vous étiez avec lady Clara ou Van Tromp, vous verriez comme elles déchargent quand elles jouissent !

— Qu’est-ce que c’est, murmurai-je ? Est-ce ce que j’ai senti de mouillé sur mes doigts quand vous vous êtes raidie ?

Mademoiselle. — Mais oui ! Et vous aussi vous êtes mouillée, petite polissonne. Est-ce que la verge ne vous a pas drôlement émoustillée ?

Rosa (à voix très basse). — Même quand j’ai été fouettée à en faire couler le sang sur mes cuisses, je devenais à la fin insensible à la souffrance et éprouvais une sensation chaude, délicieuse, qui faisait disparaître toutes les autres.

Mademoiselle. — Rosa, vous êtes un amour ! Voudriez-vous éprouver de nouveau la même chose ? Je connais un autre moyen et vous n’aurez qu’à répéter sur moi ce que je ferai sur vous ; voulez-vous ?