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là, bégaya-t-elle, secouez, pincez ce petit morceau de chair », tandis que ma main errait entre les lèvres du réduit moussu, « chatouillez-moi comme je vous chatouille ». Ses attouchements me causaient une sensation que je n’avais jamais éprouvée jusque-là, excepté, peut-être, à la fin de ma dernière fessée.

Ce petit tripotage se prolongea pendant plusieurs minutes et je montrai bien vite une véritable adresse dans ces lascifs amusements, enhardie par ses manières et excitée par mon désir d’explorer avec mes doigts l’intérieur de ce paradis frisotté. Pendant ce temps, elle chatouillait et frottait le portail de ma fente de la façon la plus exquise ; puis soudain, elle m’étreignit contre elle (nos chemises étaient retroussées et nous étions pour ainsi dire nues) et elle m’embrassa sur les lèvres avec une ardeur si voluptueuse qu’un frisson d’extase me secoua des pieds à la tête ; ses doigts frottèrent si savamment l’intérieur de ma petite grotte que je sentis soudain quelque chose s’échapper de ma fente, mouillant ses doigts et mes parties secrètes. Me pressant de plus en plus fort, soupirant et se trémoussant elle s’écriait : « Oh ! Oh ! Oh ! Rosa ! allez toujours ! frottez, frottez ! puis, soudain, elle s’allongea toute, se raidit, et je sentis ma main inondée d’un liquide chaud épais et visqueux.

Après quelques moments de repos elle revint à elle et me dit : « Écoutez, écoutez ! Les autres