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son office et je la maniais avec discernement, cinglant à chaque fois un endroit différent à coups, tantôt espacés, tantôt précipités. À la fin son postérieur était devenu tout rouge et marbré de boursouflures. Elle faisait des efforts désespérés pour se dégager, mais lady Clara et Cécile vinrent à la rescousse pour la maintenir ; la vue du postérieur rouge et à vif les excitait prodigieusement et elles me criaient : « Bravo ! Bravo ! Rosa, elle ne pensait pas que vous lui en donneriez de cette façon ; comme c’est amusant de la voir gigotter et se débattre, de l’entendre crier, d’aider à la maintenir », etc., etc.

Enfin, la victime surprise se décida à implorer pardon et à supplier, les larmes dans les yeux, qu’on la lâchât.

Ce fut la fin de ce nocturne divertissement. Nous reprîmes toutes nos chemises de nuit et nous glissâmes dans nos lits, moi en compagnie de Mademoiselle.

— Ah ! ma chérie, murmura-t-elle, une fois la lampe éteinte, quand je me trouvai blottie peau à peau contre elle, vous avez rudement réchauffé mon pauvre cul ; avez-vous réellement vu pire que cela, Rosa ?

— Oh ! bien, bien pire ! Mademoiselle, j’ai vu le sang ruisseler des fesses à vif.

Tout en parlant, je lui rendais ses caresses, ma main errait dans son buisson touffu, pendant qu’elle chatouillait ma petite fente : « Là,