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der pardon de toutes les libertés qu’elle a prises sur vous. Faites, vous serez bien gentille !!

— Oui ! Oui ! Ce sera très drôle ! s’écrièrent les autres, spécialement lady Clara qui s’était déjà assise sur le lit avec Cécile comme partenaire.

Louise. — Mademoiselle veut Rosa pour compagne de lit, cette nuit ; pour la punir, elle va tâter de la verge. Ne l’épargnez pas, Rosa, elle a la peau dure ; venez, Laura, nous passerons la nuit ensemble.

Ainsi sollicitée, je pris la verge et la fit siffler dans l’air en m’écriant : « Je sais m’en servir de la bonne façon, spécialement sur les imprudents postérieurs qui osent me mettre au défi ; allons, mademoiselle, présentez vos fesses sur le bord du lit, écartez bien les cuisses… laissez vos pieds à terre… mais je ferai mieux de vous faire tenir par deux de ces demoiselles ; venez, Laura et Louise, prenez-lui chacune un bras et maintenez-la le nez sur le lit… là… comme ça, c’est parfait, tenez-la ferme, et surtout, ne la laissez pas se relever avant qu’elle ait été bien servie.

Rosa. — Mademoiselle Fosse, vous êtes une personne très dévergondée ; vous vous êtes conduite vis-à-vis de moi de façon cynique ; voulez-vous me demander pardon et me promettre de ne plus recommencer ? Tenez ! Que dites-vous de ceci… et de cela ? Et je lui appliquai deux bons coups au bas du dos.